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MILLE MILLIARDS DE DOLLARDS

Paul Kerjean, journaliste « grand reporter », reçoit un jour un coup de téléphone anonyme. Son interlocuteur accuse Jacques Benoît-Lambert, un industriel, d'avoir reçu un pot-de-vin, pour céder à une société multinationale une usine française. L'enquête de Kerjean confirme cette accusation.

Il publie un article retentissant sur l'affaire et un scandale éclate. Le lendemain, on retrouve le cadavre de Jacques Benoît-Lambert qui semble s'être tiré une balle dans la tête. Kerjean approfondit alors ses recherches et découvre qu'une organisation secrète est impliquée dans l'affaire. Sa vie est elle-même en danger.

 

Réalisation : Henri Verneuil, assisté de Jean-Pierre Vergne

 

Scénario, adaptation et dialogues : Henri Verneuil, adaptation du roman de Lawrence Meyer Gare à l'intoxe ! (False Front)

 

Décors : Jacques Saulnier

 

Costumes : Jacqueline Moreau

 

Image : Jean-Louis Picavet

 

Son : Serge Deraison

 

Montage : Pierre Gillette

 

Musique : Philippe Sarde

 

Production : Henri Verneuil

Sociétés de production : V Films, SFP Cinéma, Films A2

Société de distribution : AMLF

Pays : France

 

Format : Couleur - 35 mm - - Son mono

 

Durée : 132 min

 

Date de sortie : 10 février 1982

FICHE TECHNIQUE

Long métrage succédant à Un mauvais fils de Claude Sautet pour Patrick Dewaere, ce film marque le retour de l'acteur en vedette après un événement ayant bouleversé sa carrière professionnelle. Pour s'être violemment emporté contre Patrice de Nussac, journaliste au Journal du dimanche qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille, Dewaere subit durant de longs mois, un véritable boycott de la presse, des médias et des producteurs qui hésitent désormais à l'employer. Il n'est alors plus interviewé et, fait sans précédent en France, son nom est supprimé du générique de ses films dans plusieurs journaux, voire remplacé par des initiales employées dans une ambiguïté à connotation péjorative : « P.D. ». Henri Verneuil parvient à l'imposer mais on sent toujours quelques réticences des médias lors de la promotion du film.

 

Ainsi, le 21 août 1981 dans Journal de 13 heures de TF1, Yves Mourousi ne le laisse s'exprimer que quelques secondes sur une interview de plus de neuf minutes avec une partie de l'équipe du film, bien qu'il ait le premier rôle. Il parvient toutefois à préciser avec ironie, au sujet du personnage qu'il interprète et qui est lui-même, un journaliste : « Je suis accusé à tort, d'un très grand scandale », référence au boycott médiatique dont l'acteur a fait l'objet.

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